27 juin 2008
5
27
/06
/juin
/2008
09:22
"Personnellement, cela ne m'intéresse pas de photographier ou filmer la laideur des gens ou des évènements, la maladie...
Je suis quelqu'un de très positif; j'aime communiquer la joie de vivre."
Cette jeune allemande fut un génie du cinéma, à l'égal de Mozart pour la musique.
Son chef d'oeuvre, inégalé : Les Dieux du stade (1936) qu'elle tourna lors des Jeux Olympiques de Berlin, érigeant le documentaire au sommet de l'art cinématographique. Elle avait à peine 34 ans et remporta la coupe Mussolini (ancêtre du Lion d'Or) à la Mostra de Venise en 1938.
Leni Rifensthal mit son talent au service d'une Allemagne qui avait retrouvé sa dignité et son rang avec l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler, après des années noires d'humiliations, d'occupation étrangère et de famine à la suite du krach boursier de 1929...
Mais peu nombreux furent les Allemands qui comprirent qu'Hitler les menaient vers la catastrophe...
COLOGNE 1945
Les villes allemandes sont écrasées sous un déluge de feu par les bombardiers américains: il s'agit de tuer le plus de civils possible pour briser le moral du peuple allemand.
Après la guerre, en 1962, Leni Rifensthal part au Soudan, parmi la tribu des Noubas dont elle admire la beauté hiératique et la dignité qui fait contraste avec un monde occidental en train de sombrer dans le consumérisme et la mort des grandes valeurs traditionnelles. Elle prend des centaines de photos publiées dans un magnifique album.
Les dieux sont immortels