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1 décembre 2021 3 01 /12 /décembre /2021 12:36

 

EXODES

 

Un Printemps en Enfer: Indochine 54

(Première partie)

 

 

1er Mars 54

 

La pluie s’est enfin arrêtée. Hanoi se réveille… L’aube fraîche et brumeuse enveloppe la ville, tel un papier de soie. Je me réveille avec peine: j’ai veillé très tard pour réviser en vue de mes examens, en ingurgitant des litres de thé glacé au jasmin . J’ai aussi beaucoup cogité: ai-je fait le bon choix de suivre mon cursus de médecine à Hanoi plutôt qu’à Paris ? Les parents m’avaient pourtant fortement conseillé d’étudier en France tout en me laissant le choix final. Mais la qualité de l’enseignement est-il vraiment meilleur en France? Pourquoi cette question me taraude-t-elle en m’empêchant de me concentrer alors que les dés sont jetés ! Je trouve mes pensées vaines, anachroniques…

En réalité, ce qui nous préoccupe tous le plus, de façon lancinante, c’est le camp retranché de Dien-Bien-Phu. Père est en poste dans cette « cuvette forteresse » en tant que médecin-lieutenant. « Un camp retranché dans une cuvette ! A-t-on déjà vu telle stupidité ! » nous avait-il dit, la rage au ventre, avant de s’envoler, il y a un mois, vers ce qu’il nomme « un piège à cons ». Mais il y est quand même allé volontairement dans ce « piège à cons », baptisé de prénoms féminins pour le rendre sans doute plus séduisant: Huguette, Béatrice, Gabrielle, Dominique, Éliane, Marcelle, Françoise, Anne-Marie, Isabelle. Finalement le sens du devoir a été le plus fort.  Qui connaissait Dien Bien Phu, niché dans une vallée rizicole de 18 kilomètres de long, entourée de vertes et hautes collines  ? Le camps retranché est officiellement déclaré « imprenable », barrant la route du Laos d’où le Vietminh reçoit armes et munitions de son allié chinois. Malgré l’immense carte de l’Indochine sur un mur de ma chambre, Dien Bien Phu m’est inconnu, comme pour l’immense majorité de la population . Moi, à part Hanoi, Haiphong, Hué, Saigon et les belles stations balnéaires comme Cap St Jacques, Dalat, Sapa, Do Son …Mais trop tard pour voyager en ce moment, les routes ne sont plus sûres, en particulier la RC4, ni les chemins de fer: les embuscades se multiplient et voyager en avion coûte une fortune. Cette idée m’attriste… Le sentiment d’enfermement est de plus en plus présent à Hanoi où l’euphorie a fait place à l’inquiétude; pire, à une véritable angoisse tant chez les Français que chez les Vietnamiens qui refusent le régime communiste. La ville souffre d’une étrange claustration.  Tout le monde sent que c’est à Dien Bien Phu que la France joue son va tout en Indochine, « la perle de l’Empire ». Et cette terrible guerre de Corée est encore dans tous les esprits…

La douche, j’enfile un short, une Lacoste, ma fidèle paire de sandales usées. Je descends en vitesse prendre le petit-déjeuner. Wil (Wilburg), mon fidèle fox-terrier blanc et noir, file entre mes jambes, comme d’habitude. Un jour ce crétin va me faire tomber, je mourrai donc là, en bas d’un escalier; mais il est tellement drôle, joueur, insolent que je lui pardonne tout, y compris ma mort prochaine dans cet escalier de malheur… Maman est déjà là, sa Craven A aux lèvres, en attente d’être allumée, façon Joan Crawford, nonchalamment vêtue de son bel ensemble d’intérieur en soie imprimé de fleurs de cerisier, en train de lire les journaux apportés par notre fidèle serviteur Trung. Elle est très inquiète quant à la situation. Dans ses dernières lettres papa nous décrit de façon concise mais avec réalisme ses conditions difficiles de travail et la vie dans le camp retranché…Maman, comme papa, a du cran, du courage, mais je sens bien sa douleur, sa fatigue aussi: elle a travaillé plusieurs nuits à l’hôpital Lanessan qui manque d’infirmières. Je l’embrasse:

«  Quelles sont les nouvelles? ».

-« As-tu bien dormi mon chéri; pas trop stressé? »

-« J’ai révisé jusqu’à peu prés deux heures et demi et je me suis endormi d’un coup; j’étais épuisé… »

-« Les nouvelles? C’est très simple: à la radio comme dans les journaux, tout le monde se congratule ! Aucun problème, on est les meilleurs; les Viets n’ont qu’à bien se tenir ! Il vaut mieux écouter radio Singapour quand c’est possible. J’espère seulement que nous recevrons une lettre de ton père aujourd’hui… Tu ne déjeunes pas? »

-« Non, finalement je vais voir Sophie, je m’inviterai pour le petit-déjeuner. »

-« L’amour te donne du toupet qui frise l’impolitesse, mon fils…Il est à peine sept heures. Tu devrais téléphoner d’abord, non? »

-« Non je lui ferai la bonne ou mauvaise surprise, de toutes façons tu sais bien que les lignes n’arrêtent pas d’être coupées en ce moment; les Viets sabotent tout et la Compagnie n’arrive plus à réparer ! »

Je rejoins la rue Paul Bert qui commence à s’animer de voitures, de camionnettes de livraisons, de bicyclettes, de cyclos-pousse, de boys et bonnes aux petits pas rapides. La terrasse de la Taverne Royale est vide, les garçons nettoient les tables. J’aime cette ville, la ville où je suis né il y a vingt et une années et deux mois. J’aime son urbanisme touffu traversé par le fleuve rouge; je l’aime à tous les moments de la journée ou de la nuit, en toutes saisons: j’aime m’y promener à pieds, en bicyclette, ou au volant de ma vieille Talbot décapotable, avec Wil à mes côtés qui observe tout, en remuant la queue, qui hume les odeurs de grillades; le mois dernier j’ai eu mon permis. Le cousin Paul m’accompagnait, c’est le beau gosse casse cou de la famille qui vient de s’engager dans la Légion où il est surnommé « Popol le Blond ».Nous nous entendons très bien. Paul est comme mon grand frère. Très audacieux, il a le don de repérer toutes les jolies filles dans les rues et n’hésite pas pour  les siffler: elles se retournent, m’ordonne de m’arrêter. C’est un jeu . « Non mais j’ai un ticket là, arrête-toi ! » À peine arrêté et le voilà qui saute crânement  par-dessus la portière et voilà : numéro de charme, rires, parfois numéros de téléphone. Mais « Popol le Blond » commence à être connu et connaître toutes les belles Européennes de Hanoï. Un jeu où il est toujours gagnant…Mais c’est fini, il est à Dien Bien Phu…

Petit tour touristique: Hanoi ! D’abord, ses exhalaisons tour à tour fétides, pestilentielles, subtiles, douces et sucrées, une ville remplie simultanément de parfums exotiques enivrants et de puanteurs indicibles, ses rythmes bruyants de capitale austère du Tonkin, sérieuse puis festive, surtout lors de la Fête du Têt, ses quartiers tous différents, ses avenues et ses rues ombragées qui imitent celles de la Mère patrie, tout comme ses ruelles où parfois je m’égare, ses artisans toujours à l’ouvrage, ses liseurs de Bonne Aventure, ses petits restaurants sur d’étroits trottoirs dont les odeurs de soupes, de brochettes, vous ouvrent soudainement l’appétit, ses marchés, ses vendeurs sur les trottoirs, ses pagodes où flottent des parfums entêtants d’encens, ses monuments, sa citadelle, ses palais, les architectures de son Hôtel de Ville, de son opéra, de sa Poste, ses salles de jeux, ses bordels, ses fumeries d’opium sagement clandestines, ses terrasses de café, ses lacs, ses parcs, et cerise sur le gâteau de riz: ses filles gracieuses en ao-daï blanc sur pantalon noir, qui soudain, par petits groupes, comme d’espiègles hirondelles, toutes semblables, toutes différentes, traversent les carrefours ensoleillés, insouciantes, se tenant par le bras, en riant, puis disparaissent au coin d’une ruelle…

Même si par décret, depuis 1951, toutes les rues portent des noms vietnamiens, nous les Français continuons à perpétuer les noms français. Je me souviens avoir lu que la première fondation de Hanoi à été entreprise par l’empereur Li-Thai-To au début du XIe siècle, construite sur les rives du Fleuve Rouge…Perdu dans mes pensées, je me retrouve, je ne sais comment, devant la cathédrale St Joseph, d’un style néogothique douteux, prétentieusement inspirée de Notre-Dame de Paris, construite en 1886 sur l’emplacement de l’ancien et vénérable monastère impérial des Ly au XIe siècle. Destruction brutale pour ériger un symbole triomphant du catholicisme, en le baptisant du nom de l’époux si humble, silencieux, de la Vierge Marie…La cathédrale est ouverte; j’hésite puis je me décide à rentrer. J’allume un cierge et m’assois pour prier prés d’un petit groupe qui récite le chapelet. Dans la douce pénombre où flotte encore le parfum de l’encens de la messe de six heures, je reconnais Mme de Verneuil, la mère de Sophie .  Elle ne m’a pas remarqué; je me tiens un peu à l’écart et l’observe. Sophie lui ressemble vraiment beaucoup, cela ne m’avait encore jamais frappé. Le même petit nez retroussé. Maman a donc remarqué que j’aime Sophie. Ce qui est ennuyeux avec les mères c’est que leurs enfants ne peuvent rien leur cacher…  Pour être honnête, je crois que je suis amoureux d’ »elle » depuis toujours;  en réalité, depuis mes quinze ans.

Je me souviens très bien…Pour la première fois, je fêtais mon anniversaire sans mes parents,  avec mes camarades, mes cousins et cousines; avec l’aide de maman, j’avais tout organisé . Elle avait répondu à mon invitation! Mon invitation que j’avais rédigée, décorée à la main. Sophie est fille unique, clairement « fille à papa ». Nous avons le même âge et faisons les mêmes études de médecine… Et puis, nous avions eu la même nourrice: ça rapproche. Elle était là, juste devant moi, conversant joyeusement avec mes cousines et je n’osais pas l’aborder, ni même Paul plus âgé d’un an, ni les copains. Je me souviens combien Sophie irradiait de toute sa fraîche beauté, ses cheveux blonds, peignés en arrière, retenus sur le côté par de jolis barrettes décorées de trois papillons, vêtue comme à son habitude  d’une petite robe aux imprimés fleuris qui légèrement transparente, au grés des caprices espiègles de la lumière, nous laissaient parfois deviner son corps, anéantis par un désir violent que cependant, notre éducation refoulait sagement. Il y avait déjà comme un ciel en elle, d’un bleu d’une pureté tendre, comme ses yeux, une élégance aristocratique mais dénuée de mépris, d’arrogance, de morgue… Sophie pratique le yoga, sans moi, avec moi le tennis. J’avais eu enfin le courage de l’aborder en lui apportant un verre de limonade qu’elle avait accepté avec un sourire immense: « Bonjour Jean, comme c’est gentil, justement j’avais très soif… » . J’étais aux anges mais sans trop savoir pourquoi, je sentis la rougeur brûlante de la honte me monter aux joues. J’avais le sentiment soudain d’être stupide. Je lui dis: « Merci pour ton cadeau… « Les Destinées » d’Alfred de Vigny, comment as-tu su que…? » Elle me répondit avec un petit air espiègle: «  -Oh tu sais j’ai mes espions ! » J’en profitais pour la dévorer du regard, particulièrement ses lèvres humides et pulpeuses, si bien qu’elle baissa les yeux.  Il y avait déjà dans tout son être une  délicatesse de bouton naissant d’un charme exquis. Sophie appartient à une des familles françaises les plus anciennes et les plus riches d’Indochine grâce au triptyque : charbon- salines du Tonkin- hévéa et depuis peu le tourisme de luxe qui se développait à Cap St Jacques en faveur d’une toute petite minorité insouciante. Les rumeurs couraient aussi à propos d’investissements importants de monsieur de Verneuil, homme d’affaire avisé, dans des projets plus ou moins élaborés, « des magouilles » disait-on, pour faire du port de Haiphong le concurrent de Hong Kong et autres paradis des casinos en Asie du Sud Est. Tout le monde en parlait mais rien ne semblait aboutir; juste un espèce de rêve pour aventuriers.  Le bruit courait à bonne allure que le grand-père paternel de Sophie s’en était mis plein les poches avec le trafic des piastres puis tout ça était vite retombé comme un soufflet abandonné sur un coin de  table car bien trop compromettant. Des noms étaient cités: des banquiers de l’auguste banque d’Indochine, « honorable société » fondée en 1875, des hommes politiques, la plupart toujours en fonction, jusqu’aux plus hautes sphères. En outre, l’affaire avait été dénoncée par un député communiste, lors d’un débat à l’Assemblée nationale, donc vite qualifiée de vil complot anti-colonial. Un devoir de réserve s’imposait … En outre, on parlait de « de milliards de francs détournés », des chiffres ahurissants que l’homme de la rue ne pouvait même pas évaluer.

Mais le Vietnam ne fait plus rêver: l’intensité de la guérilla Vietminh ne laisse aucun répit, entrainant l’insécurité jusqu’au coeur des villes ce qui a fini par conduire à la dure réalité d’une colonie assiégée par un ennemi invisible, mais tout proche, insaisissable, qui se défile comme une anguille entre vos mains. Les belles expositions coloniales sont loin, depuis celle de Marseille en 1906 jusqu’à la dernière au Bois de Vincennes en 1931, attirant des millions de visiteurs. Mais à peine vingt trois ans après, « la Perle de l’Empire » ne mérite plus aucun attachement amoureux, ni même la fierté d’une France épuisée, gangrenée par un puissant Parti communiste. En outre, la majorité des Français de la métropole s’en fiche…Le plus important maintenant c’est le Pot au feu du dimanche …

Les Américains, sont inquiets, ils ne veulent pas que l’Indochine tombe entre les mains des communistes. Ils fournissent de plus en plus de matériels de guerre au corps expéditionnaire français et à la jeune armée vietnamienne mais cela ne sert strictement à rien parce-que nous l’avons formée selon des principes occidentaux. Comme le répète souvent oncle Charles, frère ainé de papa, St Cyrien, l’expert de la famille, dans ce type de guérilla, les chars sont inutiles, en outre ils sautent trop facilement sur des mines.

Je sors de la cathédrale et me dirige vers la villa des Verneuil en pressant le pas. Sophie doit avoir commencé à réviser. Je pressens que je vais me faire éconduire. Je suis toujours trop en avance ou toujours en retard, et ça m’agace de plus en plus. J’ai tellement  envie de la voir…Je m’aperçois qu’il y a de moins en moins d’Européens dans les rues… Je sonne à l’entrée de la propriété. L’imposante villa des Verneuil fut construite au tout début du siècle par la famille et ressemble à celles que l’on peut admirer à Deauville, Cabourg, Biarritz… Ernest, (mais son vrai prénom est Kim Son), le très snob majordome vient m’ouvrir d’un pas tranquille, avec son air toujours sérieux, une attitude grave de diplomate. Il repart m’annoncer; Sophie apparait, comme à son habitude souriante, lumineuse: « Tu tombes bien, j’avais quelques questions à te poser. » Mon coeur s’emballe. Je rougis. « Rien de grave, c’est juste sur quelques sujets de révisions où je suis un peu dubitative ». Nous montons dans sa chambre: partout des livres et des fascicules, des disques de jazz, son parfum made in USA « Youth Dew » qui flotte discrètement dans la pièce et semble avoir été créé spécialement pour elle. En grandissant, elle avait développé un sens de la transgression, du nouveau, un goût certain pour la mode et le moderne. Très naturellement, calmement, elle déclare à chaque occasion comprendre le combat du Vietminh pour obtenir l’indépendance ce qui l’ostracise, mais cette exclusion ne semble pas la perturber. « Tu prends un café, un thé ? » Je réponds très sérieusement: « Oui, et des croissants, je n’ai pas pris mon petit-déjeuner ». Je n’en reviens pas d’avoir dit ça. Je me rattrape à une branche: « Euh…Enfin si ça ne te dérange pas ». Elle me regarde en souriant, comme attendrie, penche lentement la tête de côté, laisse passer quelques secondes interminables en me dévisageant… « -Mmm…Je ne sais pas…Il faut que je réfléchisse ». Encore quelques secondes de silence… je descends aux enfers… Puis elle éclate de rire, pose sa main sur ma joue : «Je trouve cela très mal élevé…Grand nigaud ! Moi non plus je n’ai pas encore pris mon petit-déjeuner , j’ai faim, vue l’heure, je fais monter un brunch !» En attendant, elle me montre des sujets de contrôle d’années précédentes. Je les ai tous étudiés avec mes parents. Je lui explique le plus clairement possible. Elle est ravie. Une bonne nous apporte un brunch copieux, avec des oeufs aux plats juste cuits comme il se doit, ce qui est  impossible à la maison et miracle: des croissants croustillants. Un délice ! Je dévore, elle grignote. Soudain, je pense, honteux qu’elle avait déjà pris son petit déjeuner…

 

13 mars 54

 

17h: la radio annonce que le Vietminh a soudain lancé l’assaut sur le camp de Dien Bien Phu; le camp est encerclé.

Oncle Charles est pessimiste en nous racontant qu’un bombardement de saturation s’est abattu sur les quatre cents légionnaires du 13e bataillon demi-brigade qui tient Béatrice. Un coup direct a frappé le P.C du G.M9 tuant le colonel Gaucher et tout son état-major à l’exception d’un officier… À minuit, Béatrice est aux mains des Viets.

Stupeur: Giap démasque son artillerie lourde qui assomme les défenseurs. Nous somme

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