Le film nous transporte d'abord à la veille de la Grande Guerre, en Angleterre...
Albert, le fils d'un pauvre fermier anglais s'attache à son nouveau cheval, Joey.
Séparé de lui dés le début du conflit, il s'évertue à retrouver ce cheval d'exception, qui marque tous ceux qu'il croise, soldats anglais ou allemands.
Cette histoire épique d'amitié entre un garçon et un cheval est d'abord faite pour le jeune public, mais aussi pour ceux qui n'ont pas viellli dans leur coeur. Ceux-là trouveront dans ce nouveau Spielberg cent occasions de s'émouvoir.
Quant aux autres, ils pourraient n'y voir qu'une grosse pâtisserie où le fond de tarte est épaissi par une solide technique sans faille et un savoir-faire narratif éprouvé qui serait recouvert de crème écoeurante au parfum de sentimentalité spielbergienne, le tout retenu par des biscuits à la cuiller, ramollis au sirop des images d'Epinal sur la Guerre de 14-18 et la Déclaration universelle des Droits des Animaux de Ferme...
Oui, je les entends déjà, ces spécialistes de la critique cinématographique avec un cerveau à la place du coeur ...
Mais cette réaction n'est pas obligatoire: il est possible de partager le plaisir des enfants; s'il n'est pas trop tard. Il suffit aussi, de ne pas regarder ce film comme une histoire de guerre crédible, ni même une aventure romanesque touchante. Non, ce film doit se laisser conter; comme un conte.... ou une folle histoire d'amour.
A cette condition, le film peut se suivre avec l'admiration qu'il mérite.
Aprés un démarrage plutôt lent et académique, le film s'emballe à l'image de ce cheval magnifique et fougueux qui est le seul vrai héros; noblesse oblige...
Une scène déjà fameuse -à la Spielberg- et qui restera d'anthologie, suffit à elle seule à rendre le film mémorable: la folle course de Joey à travers les tranchées et les barbelés du no man's land...
Cette scène suffirait à faire entrer son metteur en scène au Panthéon du 7ème Art...
CHEVAL DE GUERRE, le nouveau film événement des studios DreamWorks Pictures réalisé par Steven Spielberg, est une aventure à grand spectacle, une formidable odyssée où se mêlent loyauté, espoir et ténacité. L’histoire nous entraîne de la magnifique campagne anglaise aux contrées d’une Europe alors plongée en pleine Première Guerre mondiale. CHEVAL DE GUERRE débute sur l’amitié exceptionnelle qui unit un jeune homme, Albert, au cheval qu’il a dressé et entraîné, Joey. Lorsqu’ils sont séparés, l’histoire suit l’extraordinaire périple du cheval, en plein conflit. Cet animal hors du commun va changer la vie de tous ceux dont il croisera la route – soldats de la cavalerie britannique, combattants allemands, et même un fermier français et sa petite-fille, jusqu’au point culminant de l’intrigue qui se déroule dans les terres désolées… À travers l’épopée de ce cheval, c’est aussi la Première Guerre mondiale que l’on découvre, une fresque épique de douleur et de bonheur, d’amitié passionnée et de péripéties à haut risque.
CHEVAL DE GUERRE est une somptueuse histoire d’amitié et de guerre qui a d’abord été un roman best-seller, lui-même devenu une pièce de théâtre unanimement saluée qui triomphe encore actuellement à Broadway. Le public va désormais pouvoir la découvrir sur le grand écran, dans une adaptation signée par l’un des plus grands réalisateurs de l’histoire du 7e art.
-à lire sur le site officiel-
Michael Morpurgo, l'auteur du livre "Cheval de Guerre", s'est intéressé au destin des chevaux pendant la Première Guerre mondiale grâce à... Une anecdote entendue dans un bar ! L'écrivain se remémore de cette rencontre : "J’étais là, en train d’écouter ce vieil homme me raconter, les larmes aux yeux, sa relation avec un cheval sur le front de l’Ouest, des décennies plus tôt. J’ai appris que ces chevaux faisaient bien plus que porter les soldats ou tirer les chariots d’armes à feu. Ils comptaient profondément pour les hommes au combat".
C’est grâce à Kathleen Kennedy, la productrice attitrée de Steven Spielberg depuis 1982, que le réalisateur a eu connaissance de la pièce "Cheval de Guerre" tirée du roman éponyme de l’auteur britannique Michael Morpurgo. Emu, le cinéaste a alors décidé de la transposer à l’écran.
Pour incarner le héros du film, Albert, Steven Spielberg souhaitait trouver un jeune acteur inconnu du public. Jeremy Irvine, 20 ans, est l'heureux élu. Cheval de guerre est son premier long métrage. Le réalisateur se souvient du casting :
"Je désirais un nouveau visage. Joey était un illustre inconnu, alors il fallait qu’il en soit de même pour Albert. Nous étions pile au milieu de nos recherches lorsque nous avons vu Jeremy pour la première fois. Nous avons donc poursuivi les auditions pour voir si quelqu’un serait à sa hauteur. Après plusieurs mois de recherches, il était évident que Jeremy était le meilleur choix."
War Horse cast
Le hasard veut que l'histoire de Cheval de guerre trouve une résonance toute particulière dans l'histoire familiale de l'acteur Jeremy Irvine. L'interprète du personnage d'Albert, le jeune homme attaché à son cheval, révèle cette anecdote :
"Deux de mes arrière-grands-pères ont fait cette guerre. L’un était à Gallipoli et avait une jument baptisée Elizabeth à laquelle il était très attaché. J’ai vu le reçu montrant qu’il avait acheté le cheval à l’armée pour 28 livres, la même somme dont Albert dispose lorsqu’il essaye de racheter Joey à l’armée ! Quelle incroyable coïncidence !"
Pour incarner David Lyons, le rival d'Albert, Steven Spielberg a choisi l'acteur Robert Emms... Connu pour son rôle d'Albert dans la pièce de théâtre "Cheval de Guerre" !
Jeremy Irvine s'est plié à un entraînement intensif. A cheval jusqu'à dix heures par jour, l'acteur s'est exercé dans les écuries hébergeant les héros de Pur Sang, la légende de Seabiscuit et Prince Noir.Quatorze chevaux différents ont été utilisés par la production pour le seul rôle de Joey. Ils étaient entraînés ensemble, afin d'assurer leur symétrie, et chaque petite marque ou tache était reproduite sur tous les chevaux afin que la différence entre eux ne soit pas perçue à l'écran.
Finder, le cheval "principal" du film Cheval de guerre est une véritable star équine. Cet acteur sur pattes était déjà le héros de Pur Sang, la légende de Seabiscuit.
Pour le bon déroulement du tournage, Cheval de guerre a nécessité la présence de pas moins de 400 personnes sur le plateau. Par ailleurs, pour les séquences à cheval, une quinzaine de montures ont été utilisées. Steven Spielberg en possède lui-même une douzaine pour le plus grand plaisir de sa fille, même s'il avoue ne pas monter à cheval.
Même si le décor récréant les tranchées a été aménagé spécialement pour permettre à l'équipe du film d'évoluer sans problème, les aléas climatiques n'ont pas empêché quelques petites péripéties. Steven Spielberg en a fait les frais. Le réalisateur raconte :
"Il n’arrêtait pas de pleuvoir donc nous glissions et dérapions sans cesse. Tourner là-dedans était un enfer. Un jour, je me promenais dans les tranchées après une pluie torrentielle, l’eau était profonde d’environ 45 centimètres et j’avançais péniblement avec mes cuissardes de pêcheur. Tout à coup, je suis tombé dans un trou d’environ 2,40 mètres ! J’étais sous l’eau et c’est mon équipe qui m’en a sorti."
Dans un souci de réalisme, l'armurier Simon Atherton s'est procuré de véritables armes de la Première Guerre mondiale : "Nous avons trouvé des marchands et des collectionneurs auxquels nous avons emprunté des armes en état de marche mais que nous avons évidemment fait tirer à blanc. Par contraste, les soldats britanniques sont équipés de sabres qui sont la réplique du modèle Pattern 1908 et les officiers de sabres du modèle Pattern 1912. Pour obtenir la légèreté des sabres, nous les avons faits en bambou puis nous les avons chromés."
USA; Leyendecker, 1910.
Tranchée à Verdun, soldats français avant l'assaut; 1916.
Si Cheval de guerre est avant tout une histoire d'amitié sur fond de guerre, le scénariste Richard Curtis souligne également une influence discrète, celle du western : "Je pense que Spielberg avait aussi en tête la tradition du western. Le récit commence dans une ferme charmante, où les gens tirent l’eau du puits et où il y a une oie sympathique, puis arrive brutalement le pressentiment que quelque chose d’affreux va se produire."
Afin d'assurer la crédibilité de la grande séquence montrant des charges de cavalerie, Steven Spielberg a écouté les conseils de David Kenyon, un spécialiste du sujet. Le tournage de la séquence en question s'est avéré être un moment intense : "Avoir passé autant de temps à étudier la cavalerie dans les livres et la voir soudain devant moi a été un grand moment. La première fois que j’ai vu les cavaliers en uniforme, parfaitement équipés, avec les chevaux se comportant comme ils l’auraient fait à l’époque, cela m’a donné la chair de poule", se souvient Kenyon.
Eichorst; Tranchée, 1918.
"Aucun animal n'a été maltraité durant le tournage..." La protection des chevaux acteurs a été l'une des préoccupations de Steven Spielberg pendant les impressionnantes séquences de bataille. Une représentante de l’"American Humane Association" était présente sur le tournage. Elle décrit sa mission : "Nous avons constamment veillé à la sécurité et au bien-être des chevaux, qui ont été traités avec la plus grande douceur. Il était clair que Steven se souciait profondément des animaux et cela s’est reflété à tous les niveaux de la création du film."
Steven Spielberg est bien connu pour son goût pour le numérique et les incrustations. Mais pour Cheval de guerre, il a choisi de ne pas utiliser d’effets spéciaux pour les scènes de bataille. Et de préciser : "J'adore les images de synthèse à condition qu'elles soient utilisées pour de bonnes raisons. Je n'ai pas forcément envie de voir Casablanca ou Le Parrain en relief."
Spielberg a déjà réalisé plusieurs films sur la Seconde Guerre mondiale (La Liste de Schindler, Il faut sauver le soldat Ryan, 1941, L'Empire du soleil), mais il ne s'était jamais penché sur la Première Guerre avant Cheval de guerre.
Le cinéaste avoue qu'il n'avait aucun intérêt pour l'histoire de cette guerre avant de lire le roman de Michael Morpurgo. La productrice Kathleen Kennedy explique par ailleurs que cette guerre est très peu connue par les Américains.
Le cheval est l'espèce animale qui a payé le plus lourd tribut pendant la Première Guerre mondiale. Ils furent entre 4 et 8 millions à mourir. Du côté britannique, un million de chevaux ont été impliqués dans le conflit. Seuls 62 000 survécurent à l'issue de la guerre.
Paris, août 1914.
Les survivants; "Gueules cassées" ou Retour de l'Enfer.
La sortie de Cheval de guerre aux États-Unis était prévue pour la mi-août 2011, mais une fois que le film était prêt et que toute l'équipe a pu le voir, Steven Spielberg lui-même était surpris du résultat, qui ressemblait, selon lui, à "un grand film de vacances". DreamWorks Pictures et Walt Disney Pictures ont donc décidé de repousser la date de sortie au 28 décembre 2011, en fonction des vacances de fin d'année.
-in Allociné-
Si le cheval est la plus noble conquête de l'homme, l'homme n'a pas toujours été noble envers le cheval...Mais seul le cheval a
su garder sa dignité et sa noblesse.
USA, Leyendecker; 1908.
Jusqu'au milieu des années 70, le cheval est une marque de distinction sociale liée à l'aristocratie.
" Un siècle et quelque après l'invention du moteur à explosion, l'Occident a presque totalement oublié le rôle qu'a joué le cheval dans son histoire, qu'il s'agisse de son usage économique et guerrier ou de ses fonctions symbolique, politique et culturelle.
Comment le rapport des hommes à la gent équestre a-t-il fonctionné de la Renaissance à la Belle Époque ? Tel est l'objet de l'immense enquête entreprise par le célèbre historien Daniel Roche et qui comptera trois volumes.
Dans Le cheval moteur, il montre comment l'accroissement des chevaux a été suscité par les besoins en énergie, comment il a été porté par des exigences stratégiques ou distinctives. Le triomphe des attelages et voitures est le résultat le plus spectaculaire d'une révolution que n'ont pas, pendant longtemps, freiné les chemins de fer et les machines à vapeur.
En dressant l'inventaire des lieux concrets et des situations ordinaires - l'écurie, la caserne, le haras, la route, l'auberge, l'atelier du maréchal-ferrant, du carrossier et du sellier... -, en interrogeant le travail des éleveurs, des cochers, des marchands de chevaux, des entrepreneurs de transport, en montrant les effets provoqués sur l'élevage et les métiers du cheval par des besoins nouveaux, l'étude définit la modernité de la culture équestre qu'entraînent l'utilité, le pouvoir et la passion."
"Le cheval étant partout, il était nulle part..."
Jacques Mulliez, historien. (Réflexion à la suite de ses recherches).
Les chevaux du royaume.
Le Grand Carrousel à Paris qui s'est déroulé du 3 au 5 juin 1662, dans les jardins de la Grande Mademoiselle, aux Tuileries,en l'honneur du roi Louis XIV.
Depuis le XVIème, les nobles français qui reviennent d'Italie, ont une passion pour les fêtes équestres.
Le cheval parade est à la mode.
Cavalerie du roi; Maître de camp, 1740
Durant des siècles, le rapport au cheval passait par l'armée. Sa terre de prédilection fut et demeure l'Angleterre et la France. Chez les Britanniques, il fait partie d'une tradition intellectuelle. Mais pour l'historien, la difficulté à théoriser le cheval réside dans son usage multiple: c'est un sujet d'histoire totale. Cependant, une évidence émerge des études: le cheval est très tôt un animal central dans la sphère de la politique et du contrôle de la force.
En France, sous le règne de Louis XIV et le ministère de Colbert, les haras royaux concentrent toute la politique de reproduction et d'éducation du cheval qui devient une question centrale, étant donné l'importance de la cavalerie et des guerres louis-quatorziennes. Mais contrairement à l'Angleterre, les haras français ne s'occupent que des étalons, ce qui pour les Anglais est inconcevable. L'historien analyse cette particularité par le fait qu'en France, les femmes n'ont pas accés au trône, contrairement à l'Angleterre; ce parti-pris serait donc un prolongement de la Loi Salique...
Louis XV et le Dauphin sur le champ de bataille de Fontenoy (1745).
Contrairement à une idée reçue,la royauté ne résonne pas en terme de race mais de type de chevaux, c'est-à-dire qu'elle recherche la coïncidence du "beau" et du "bon usage". Le "bon cheval" est donc le cheval qui répond parfaitement à sa fonction.
En Angleterre comme en France, et comme dans tous les pays d'Europe au XVIIIème siècle, on se ruine pour les chevaux. En France, Monsieur, frère du roi, le comte d'Artois, anglophile célèbre, dépense sans compter pour posséder les meilleurs chevaux du royaume. Cette passion dévorante correspond au spectacle de la distinction sociale d'une aristocratie qui voit ses privilèges et sa fortune concurrencés par la grande bourgeoisie d'affaires alors en plein essor. Sur ce terrain, du moins, rien ni personne ne peut égaler l'aristocrate véritable.
A la Révolution, les haras royaux furent supprimés (1790). Puis, les guerres furent incessantes à partir de 1792. Les chevaux payèrent un lourd tribut, surtout pendant les guerres napoléoniennes. Ces guerres-là furent de véritables boucheries en hommes, femmes, enfants et chevaux.
Bataille d'Eylau, prés de Königsberg en Prusse orientale, les 7-8 fév. 1807, une des batailles napoléoniennes les plus meurtrières: 40 000 tués en une seule journée; combien de chevaux?
Avec la Révolution et l'Empire, le nombre de chevaux en France, ne cesse d'augmenter, grâce aux progrés des techniques des transports hippomobiles; le nombre des chevaux tués à la guerre aussi.
Le cheval est partout dans le paysage
urbain. Sous le Second Empire, la Compagnie générale des omnibus utilise 80 000 chevaux.
"Paris est le paradis pour les femmes et l'enfer pour les chevaux".
Louis-Sébastien Mercier; 1798.
La viande de cheval n'étant pas consommé, -sauf exceptions qui confirment la règle- de par les relations privilégiées qui se sont tissées depuis des siècles entre l'homme et sa noble conquête,il advint dans l'esprit de certains responsables politiques de briser cet interdit pour écouler cette source de protéine carnée et nourrir les ouvriers de plus en plus nombreux et sous-alimentés en viande rouge. Au milieu du XIXème siècle, une révolution alimentaire est déclenchée:la viande de cheval devient la viande des pauvres et au fil du temps, les tracteurs ayant remplacé les chevaux de labour, les races chevalines de trait, comme par exemple le Percheron, furent élevés pour être envoyés à la boucherie.
XXIéme siècle: retour vers le futur.
Réhumaniser nos villes et nos campagnes par le cheval, c'est possible. Certains pionniers ont osé, pour le bonheur de tous.
Et si demain le Moyen-Orient s'embrasait, coupant durablement nos approvisionnements en pétrole, sans doute faudrait-il faire preuve d'imagination et de sagesse.
Retour vers le futur :
Ici, une association a réhabilité une ancienne voie ferrée étroite pour organiser avec succés des circuits touristiques.
Les ramassages scolaires hippomobiles.
La commune de Vendargues-prés de Montpellier- propose un service innovant !!
Après le ramassage des déchets ménagers avec le célèbre QUIGNON, les promenades à la Cadoule à chaque manifestation sur ce site privilégié, voici l’Hippobus !
Sur un parcours élaboré avec le maire, Pierre DUDIEUZERE, et Cécile VEILLON, son adjointe aux affaires scolaires, un nouveau service de ramassage scolaire est proposé aux enfants du village.
Dès 8 h, avec Agnès et Lesly aux guides, QUIGNON sillonne le village et moyennant 15 arrêts, préétablis sur son parcours, procède au ramassage des petits écoliers pour les accompagner dans les différentes écoles du village.
Fini pour les parents de prendre leur voiture, puisque ce service est proposé tous les jours scolaires. Quant au soir dés 17h10, le ramassage se fait en sens inverse des écoles aux arrêts desservant le domicile des enfants.
Cette initiative a été accueilli avec enthousiasme par les parents, mais également et surtout par les enfants…
Le couple "uniforme-cheval" confère une autorité supplémentaire à la police dans les missions de maintien de l'ordre en mileu urbain et le contrôle de la populace.